• Il ne faut pas être triste, la tristesse c'est quand on veut oublier ...

    Il ne faut pas être triste, la tristesse c'est quand on veut oublier ...Mon conte de Noël…

    Tous les contes commencent par…

    Il était une fois…et le mien, n’échappera pas à la règle.

                   Il était une fois, sur une petite île de Polynésie, une petite fille qui pour elle,  Noël n’était pas associé à l’univers magique que peut représenter cette fête, car c’était à croire que  le Père Noël ne lui accordait pas le même amour qu’aux autres enfants. Elle, qui aurait aimé avoir des cadeaux autres, que ceux qu’elle trouve au pied du petit sapin, mais qui par contre, regorge de petits gâteaux que sa maman cuisine la veille et dont elle raffole ! Tant pis, son plus beau  cadeau, il est là tous les jours, devant elle, une maman et un papa qu’elle adore par-dessus tout ! Anaëlle, de son prénom, qui veut dire en Hébreu « Dieu a répondu » possède depuis toute petite une boîte à secret !

                   Cette boîte renferme tout ce qu’Anaëlle trouve de-ci, de-là, y compris des petites pierres précieuses que seule, l’imagination des enfants serait capable de vous rendre la personne la plus riche de l’univers ! Mis à part quelques objets qui n’ont de valeur pour elle, que le côté brillant, ou de par sa forme, un seul, se trouve à l’écart, dans sa petite boîte à secret, il s’agit d’un vulgaire bouton de manchette que son Grand-père avait fait tomber un jour par inadvertance. N’allez pas lui dire qu’il s’agit d’un « vulgaire » bouton, non ! Pour elle, cet objet représente le trésor que l’on trouve qu’une seule fois dans sa vie, celui qui vous ouvre les portes de toutes les fantaisies que l’on peut imaginer…

                   La veille de Noël, Anaëlle jeta un dernier petit coup d’œil dans sa boite à secret avant de s’endormir,  et oublia de la ranger. C’est alors que dans la nuit, alors que la pleine lune éclairait tout le village, un éclair de lumière blanchâtre, vint éblouir sa chambre, mais un rayon beaucoup plus intense, donnait l’impression d’illuminer sa « boîte à secret » ! Réveillée par cette extraordinaire lueur presque aveuglante, Anaëlle se leva comme si elle était attirée par ce phénomène étrange qui venait de surgir dans sa chambre. Rêvait-elle ? Etait-t’ est-ce le fruit de son imagination ?

                   Peu importe, elle était comme hypnotisée, et s’approchant de la source lumineuse, vit, flottant à quelques centimètres de hauteur, le bouton de manchette de son grand-père, qui arborait une couleur magnifique, qui n’existe que dans les songes. Elle le prit dans ses mains, et c’est là que l’incroyable se produisit…

                   Elle se retrouva au milieu d’un univers fantastique, mêlé de rires, de joie, quelque chose d’irréel, mais, ô combien merveilleux ! Le plus étrange, c’est que son grand-père faisait partie de cet univers dont elle seule, normalement, était conviée…

    Elle vit le passé, ou sa grand-mère, trop vite partie, l’amusait et l’a faisait rire aux éclats !

                   Cela, dura une bonne partie de la nuit, et, c’est en voulant continuer à profiter de ces moments délicieux, qu’une voix, qu’elle avait l’habitude d’entendre, l’invita à rejoindre son lit, car le Père-Noël, allait déposer, au pied du petit sapin, les cadeaux qu’elle n’avait certainement pas commandés, et les délicieux gâteaux que sa maman avait préparés, comme chaque année…

                   Elle replaça dans la boîte, le bouton de manchette de son grand-père, la lumière intense commença à s’atténuer, et se recoucha avec un long sourire, et des rêves plein la tête. Elle ne mit pas longtemps à s’endormir, elle était apaisée, cette voix qu’elle connaissait, et qui la rassura…

                   Au petit matin, Anaëlle fut réveillée par le jour, qui entre deux rideaux transparents, laissaient entrevoir quelques flocons de neige, qui virevoltaient, comme s’ils dansaient !

                   N’entendant aucun bruit dans la maison, elle descendit les escaliers doucement, en évitant de réveiller ses parents qui dormaient dans leur chambre, à quelques mètres de la sienne.

                   Arrivée au bas de l’escalier, quelle ne fût pas sa surprise en découvrant à la place du petit sapin, un arbre majestueux, brillant de mille feux, à la décoration digne des sapins grandioses que nous pouvons voir à la télévision, et au pied, une montagne de cadeaux, allant du plus petit au plus grand, avec une étiquette aux lettres argentées !

                   Anaëlle, prit le premier cadeau dans ses mains, où était inscrit son prénom, et l’ouvrit. C’était une poupée. Celle, dont-elle avait rêvé depuis des années, avec tous les accessoires, y compris la grande maison qui va avec !

                   Ses parents, arrivèrent à ce moment-là, et l’embrassèrent tendrement. Plusieurs questions se bousculaient dans sa tête. D’où venait ce sapin majestueux ? Et tous ces cadeaux ?

                   À ce moment précis, sa maman l’enlaça dans ses bras, la regarda, et lui dit : « ce sapin,  c’est un cadeau de grand-père ! » De grand-père s’étonna Anaëlle ? « Oui, il a demandé au pépiniériste de livrer chez nous ce magnifique arbre, et de le décorer comme il se doit ! Ils sont venus ce matin de très bonne heure, sans faire de bruit… » et elle rajouta. « Ton grand-père t’aime très fort tu sais ! Il a laissé une lettre en haut de l’arbre, mais que nous laisserons jusqu’à ce que nous l’enlevions. C’est seulement ensuite, que nous pourrons la lire.»

                   Anaëlle prit ses cadeaux, et monta dans sa chambre pour jouer. Le Père Noël avait eu la gentillesse cette année, d’apporter un peu plus d’amour à Anaëlle, elle, qui espérait qu’un jour, elle soit récompensée pour toute sa gentillesse envers les siens.

                   C’est ainsi, qu’elle entendit de sa chambre, ses parents discuter, mais que son attention allait se porter sur son grand-père, car elle les entendit dire : « comment va-t-on  lui dire que son grand-père nous a quittés cette nuit pour rejoindre grand-mère … »

                   La petite fille avait aussitôt fait le rapprochement, entre ce beau et grand sapin, et pourquoi pas la nuit qu’elle venait de vivre !

                   Après avoir essuyé de grosses larmes, elle descendit l’escalier, et se jeta dans les bras de ses parents. Elle rassura sa maman par ces quelques mots. « Tu sais maman, grand-père est venu me voir cette nuit, et cela a été pour moi, une nuit merveilleuse que je n’oublierais jamais ! J’étais aussi avec maminette (surnom qu’elle lui donnait) ! Ne sois pas triste maman, grand père était fatigué, il voulait rejoindre maminette c’est tout ! Je sais qu’il nous aime, et qu’il nous aimera toujours. Tu vois cette lettre là-haut, ça fait longtemps qu’il l’a écrite, beaucoup plus longtemps que tu ne le crois…si tu veux, je peux te montrer quelque chose qui te fera toujours penser à lui, viens, et suis-moi »

                   Anaëlle, prit sa maman par la main et toutes les deux montèrent dans sa chambre. Anaëlle ouvrit sa « boîte à secret » et là, elle s’aperçut que le bouton de manchette avait disparu ? Comme si son grand-père était là pour lui indiquer la nouvelle place de l’objet, elle ouvrit le petit tiroir de sa table de nuit, et dans un écrin de couleur rouge vif, posé au fond de celui-ci, l’objet tant aimé qui était plus brillant que d’habitude…

                   Depuis ce jour, et depuis toutes ces années, Anaëlle ne se sépare jamais de cet écrin qui lui fait penser que son grand-père veille depuis toujours sur elle et sur les siens…

    Je finirais mon conte par ces mots…

     

    Il ne faut pas être triste, la tristesse, c’est quand on veut oublier…


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