Le temps passé…

Je ferme les yeux et j’écoute le passé,

Il danse devant moi, et derrière mes paupières closes,

Les  images défilent une à une , et s’arrête comme pour faire une pause,

Un endroit, un parfum, un être que  l’on a tant aimé,

Et qui ressurgit du plus profond de nos pensées,

Comme pour nous rappeler, que dès notre naissance,

Le livre que nous allons écrire chapitre après chapitre,

Aura sa propre histoire, ses propres mots, et sa propre existence,

Afin que chaque homme et chaque femme, lui donne son propre titre…

On se souvient de nos chemins d’écoliers, de l’odeur du papier,

De ces tables, aux bancs qui en étaient soudés,

Où à chaque extrémité, un trou faisait office de logement pour nos vieux  encriers,

On attendait le jeudi un tantinet fatigué car ce  jour pour nous, était chômé…

Nous nous arrêtons soudain sur une image du temps passé,

Où ce simple souvenir n’appartient qu’à nous, à chacun son histoire,

Le temps est comme le ruisseau qui prend sa source là-haut dans la montagne,

Il suit le chemin qu’il a choisi, il  garde son parcours au plus profond de sa mémoire,

Et poursuit sa route tout au long de notre vie, il est là, il nous accompagne…

Il est le début de notre aventure, il est parfois la gomme qui efface nos erreurs,

En nous rappelant souvent au détour d’un chemin,            

Que de toute notre vie il en a été l’arc-en-ciel aux mille couleurs,

Et qu’au fil du temps, il est celui qui parfois façonnera notre destin...

                               M.R

Mon petit poème à toutes les mamans du monde et plus particulièrement à la mienne qui me manque...

À ma maman…

Enfant, sur mon cahier de brouillon,
J’ai posé mon crayon, 
Faire un dessin…écrire des mots
Je ne sais pas encore, j’ai encore le temps
Distrait que je suis par le chant de cet oiseau
Qui m’empêche de décrire tout cet amour que je ressens.
Ce que je sais, et ça, je le sais,
Comme disait la chanson, 
Est au fond de mon cœur,
Car c’est auprès de toi, que j’ai connu ce que voulait dire le mot bonheur…
Il s’en est allé le temps, il a fait défiler les jours, les années,
Et puis en grandissant… on s’aperçoit que le nom de « Maman »
Résonne à chaque fois que nous avons besoin d’une épaule,
Et que même si tu n’es plus là, je me souviens que sur le chemin de l’école,
Je pensais déjà au goûter tu m’avais préparé avec amour,
Juste une barre de chocolat dans un morceau de pain,
Mais il est vrai qu’à l’époque on se contentait d’un petit rien,
De ce temps, je me souviendrais toujours …
C’est au mois de mai que nous fêtons les mamans,
Ce si beau mois, où les fleurs naissent au début du Printemps
Tu es pour ton enfant la « Rose » resplendissante, 
Et qui au moindre « Souci », de ta présence on se contente,
Alors, mes mots sont plus forts que mes « Pensées »
Et c'est avec beaucoup de "Mélancolie" que sur la page "Lys" de mon poème,
Que je te dis : Maman, tu resteras toujours mon « Immortelle »
Au-delà de ton amour, et bien au-delà de ta bienveillance naturelle,
Ton sourire sera encré pour la vie là, dans mon cœur
Comme un arc en ciel qui joue avec ses couleurs…
Même quand il ne fait pas beau, avec toi, le ciel est toujours bleu,
Tous les jours je pense à toi, et jamais je ne pourrais te dire adieu,
Ce n’est pas aujourd’hui que je viens te dire « Bonne Fête »
Je te dis simplement un grand MERCI, tu es mon étoile dans la nuit
Qui par son scintillement, embellit ma vie…
Je ne peux par ces mots finir mon poème, 
Qu’en te disant tout simplement…